Après la crise économique qui a secoué la province, tous les secteurs de l’économie tentent de reprendre un rythme normal et le marché immobilier ne fait pas exception. Quoi que la relance économique tarde à se faire remarquer, on observe un certain affermissement dans le marché, notamment dans la région des Laurentides.
Les signes du marché
Plusieurs indicateurs peuvent témoigner de la santé économique d’un marché donné. Il est impossible d’analyser efficacement une tendance en observant un seul de ces indicateurs, mais en les combinant, on obtient une vue d’ensemble intéressante. Pour un trimestre donné, il est possible de se pencher entre autres sur :
- Le nombre de transactions de propriétés
- Le nombre total de propriétés inscrites sur le marché
- Le nombre de nouvelles propriétés inscrites sur le marché
- Le prix de vente médian des propriétés
- La comparaison des données avec le trimestre correspondant de l’année précédente
- Le cumul des quatre derniers trimestres
- Le nombre de jours, en moyenne, pour conclure une vente
Lorsqu’une tendance générale est établie, il est possible de l’étudier plus en détail. Pour ce faire, le marché de l’immobilier se divise aussi en différentes sections : les propriétés unifamiliales, les copropriétés (condos), les plex, etc.
Les Laurentides en 2014
Bien que le nombre de ventes conclues au deuxième trimestre de l’année 2014 ait connu une baisse dans les Laurentides, le nombre d’inscriptions sur le marché est à la hausse. Il en est de même pour le nombre de nouvelles inscriptions, ce qui dénote un regain de mouvement sur le marché.
Le marché de l’immobilier étant soumis aux lois de l’offre et de la demande, on s’attendrait à ce qu’une augmentation de l’offre (plus d’inscriptions sur le marché) corresponde à une baisse des prix, surtout dans un marché d’acheteurs, comme c’est le cas actuellement.
Mais, fait intéressant, on remarque plutôt une hausse marquée des prix par rapport au deuxième trimestre de 2013. Cette augmentation s’inscrit dans une tendance à l’échelle canadienne, ce qui donne peut-être une indication que le marché reprend des forces.
Prix à la hausse, patience au rendez-vous
La hausse des prix médians des propriétés s’inscrit surtout dans le secteur des maisons unifamiliales, alors qu’ils sont plutôt constants dans le cas des copropriétés. Si les prix augmentent, le nombre de jours nécessaires en moyenne pour conclure une vente augmente aussi. Il semblerait que les acheteurs, qui ont été habitués à un marché qui leur était très favorable depuis plusieurs trimestres, mettent du temps à s’adapter à la hausse des prix des propriétés.
De plus, les nouvelles réglementations ne facilitent pas l’accès à un prêt hypothécaire, ce qui peut aussi contribuer à ralentir le nombre de transactions complétées et le délai nécessaire pour y parvenir.
On remarque toutefois que le nombre de transactions était à la hausse au premier trimestre de 2014, comparativement au premier trimestre de 2013. Cela dénote une tendance du marché à se redresser.
Ainsi, on ne peut pas encore parler de hausse, ou même de retour à la normale après la crise financière, mais on remarque une tendance du marché immobilier des Laurentides à s’affermir graduellement.
*Source des statistiques : www.centris.ca
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