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Les terres agricoles vendus au profit de la construction?

Au cours des dernières années, la MRC de Mirabel...

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Au cours des dernières années, la MRC de Mirabel a connu un développement remarqué de ses secteurs commercial et résidentiel. Le virage économique adopté par la ville, reconnue pour la prédominance des terres agricoles sur son territoire, exprime une volonté de redéfinir le positionnement économique de Mirabel dans la région des Laurentides.

Plusieurs se réjouissent de l’effervescence que connait la région, alors que d’autres s’inquiètent de voir disparaître des terres agricoles au profit de nouveaux développements domiciliaires, de quartiers industriels ou de centres commerciaux.

Les terres agricoles, une ressource précieuse

Selon la CPTAQ (Coalition pour la protection du territoire agricole), seulement 2 % du territoire de la province du Québec est propre à l’agriculture. Dans un tel contexte, la protection des terres agricoles est une démarche essentielle pour assurer la souveraineté alimentaire de la province.

Or, l’étalement urbain place une pression importante sur le développement des municipalités en périphérie de Montréal. Celles-ci sont souvent situées dans la plaine du St-Laurent, qui constitue un des territoires les plus fertiles du Québec et qui coïncide en partie avec le territoire de la CMM (la Communauté métropolitaine de Montréal).

Le dézonage massif, une situation préoccupante

L’urbanisation de plusieurs secteurs en périphérie de Montréal, dont les Laurentides, a eu pour effet de retrancher plus de 800 hectares à la zone agricole de la CMM (l’équivalent de près du quart de la superficie de l’île de Montréal), seulement entre 2007 et 2009. Ces terres ont été dézonées, puis réassignées au développement résidentiel, commercial ou industriel.

La situation est d’autant plus préoccupante qu’une terre agricole sur laquelle on érige des bâtiments devient impropre à la production agricole, et ce, de façon permanente.

Pourtant, des milliers d’hectares situés hors des zones agricoles sont disponibles dans la CMM et n’ont pas besoin de dézonage. Ainsi, la menace de l’agriculture est en grande partie le résultat d’une mauvaise planification.

La situation de Mirabel

Mirabel a retenu l’attention en ce qui concerne son développement économique des dernières années, car de nombreuses mises en chantier sont apparues, dont certaines sur les terres anciennement réservées à l’agriculture. Entre autres, plusieurs organisations ont critiqué le projet de gare sur des terres cultivables de grande qualité.

De son côté, la municipalité explique vouloir s’éloigner de l’approche traditionnelle qui consiste à isoler la zone agricole et plutôt adopter une approche intégrée. Dans son plan de développement de 2011, la ville mentionne entre autres que la superficie dédiée à des exploitations agricoles a augmenté sur son territoire, malgré une amputation de la zone agricole, grâce à une utilisation plus rationnelle des terres.

Bref, les nouvelles mises en chantier peuvent constituer une menace pour la préservation des terres agricoles du Québec, mais le dézonage peut aussi être évité. Le développement urbain et la protection des exploitations agricoles peuvent coexister dans une stratégie intégrée de développement social et économique. Le fait de tenir compte de toutes les ressources d’une région devient donc un enjeu important pour relever ce défi.

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